Bonjour David !
Tu nous arrives tout droit de Paris avec ton nouveau spectacle intitulé « Animal ». Avant toutes choses, est-ce que tu parles de nous ?
Eh bien oui puisque je parle de nous les humains, et que nous sommes des singes. Cyrille Hanouna et ses chroniqueurs en apportent la preuve quotidiennement.
Tu joueras ce spectacle le 21 janvier, jour de la mort de Louis XVI. Est-il la preuve qu’on peut séparer l’homme de l’artiste avec les bons outils ?
Évidemment ! D’ailleurs je me demande souvent si la Terreur aurait été encore plus terrible avec une tronçonneuse Stihl. Mais sur ce sujet, je pense qu’on peut séparer l’homme de l’artiste, par exemple un bon « Beat It » de Michaël Jackson peut encore relancer un goûter d’anniversaire sans problème.
Beaucoup d’artistes déclarent aimer la Baie pour son public, certains avouent venir pour la bouffe. Pour toi, est-ce quelque chose d’essentiel, l’honnêteté ?
J’en parlais justement à mon amant la semaine dernière. Il me tançait, comme d’habitude : «Quand est-ce que tu parles de nous à ta femme, quand est-ce que tu parles de nous à ta femme ? ». Je lui ai dit que l’honnêteté, c’était avant tout envers soi-même, et qu’en tant que Ladyboy, il n’avait pas à la ramener.
Tu as déclaré (devant témoin) « les enfants, c’est comme les migrants : ça me touche, mais je n’ai pas envie d’en avoir chez moi ». Es-tu bien certain de vouloir maintenir ces propos ?
Eh bien, je suis comme Emmanuel Macron, je ne tiens pas mes promesses : je viens tout juste de me reproduire. Mais je maintiens ce que j’ai dit précédemment. Je remarque d’ailleurs que celle qu’on me présente comme ma fille ne parle même pas français et risque fortement de prendre le métier d’un honnête travailleur bien de chez nous dans les années à venir ! On croit rêver !
Tu avoues être un ancien publicitaire repenti. Justement, on a besoin d’un slogan et d’une bonne accroche pour le projet « Taureau-piscine les mercredis à La Baie », une idée ?
«Un bassin, 2 cornes, 3 raisons de venir à la Baie ! »
On demande toujours aux artistes de dire « Je vous aime, venez ! ». Pour une fois, on te laisse le droit de dire « sauf toi, je t’aime pas ». Pour qui réserves-tu ce précieux joker ?
A personne, surtout pas les « irresponsables » ! Sauf peut-être Christiane Taubira, qui est à cette campagne ce qu’est l’appendicite au corps humain : à un moment ça a bien dû être utile, mais c’était y’a longtemps.
L’Auvergne est avant tout la terre où naissent les modes. Acceptes-tu de partager avec nous tes secrets capillaires ?
Comme les frères Bogdanoff, je mourrirerai avec mon secret de beauté.
Tu fais partie des ces artistes qui veulent pouvoir rire de tout. On te laisse faire une blague sur la cuisine de la Baie, qu’on lira à Jenny avant ton arrivée :
Je suis sûr que Jenny est une fine cuisinière, mais dans le cas contraire, je suis sûr que bien arrosé de bière locale, son pounti-truffade broccoli-ananas-pamplemousse passe sans problème.
Notre échange a évidemment permis de présenter ton spectacle à la perfection. Pour autant, crois-tu qu’on ait oublié quelque chose ?
Que je serai une excellente découverte pour ceux qui ne me connaissent pas, et aussi un excellent sujet d’engueulade de couple.
Tu seras décapité, en hommage à notre Bon Louis. (contraignant, mais festif)
Mais avant, tu as le droit à un dernier spectacle à la Baie. Lequel choisis-tu ? https://www.baiedessinges.com/programme/
Il y en a beaucoup trop et je les connais presque tous, je ne veux pas d’emmerdes ! Mais François Guédon qui passe prochainement est un sacré loustic, comme dirait notre Président bien-aimé !
Merci David d’avoir inauguré cette grande mission journalistique de la Baie des Singes, en espérant qu’aucune question ne t’ait mis dans une situation délicate en appelant une réponse digne de sens. Et pour découvrir David Azencot peut-être un peu plus en détail, c’est ce vendredi 21 janvier à La Baie et ça se réserve : ICI !