Vendredi 4 octobre
20h33
Théâtre d’art et déchets
TP 16€ TR 13€ Abonnés 11€
« Les enveloppes à fenêtre, ça n’ouvre que sur des emmerdes ! » Joblard veut se foutre à l’eau, ce qui ne veut pas dire qu’il va arrêter de boire. C’est pour ça qu’il est là, face à nous, à faire le bilan de sa vie en attendant d’avoir le courage de rejoindre les canards une bonne fois pour toutes. Mais l’arrivée de Grand Max va raviver sa soif, et son envie de boire va l’entraîner dans une succession surréaliste de déboires. Repartir à la conquête de sa « Chôse », son amour perdu, avec sur sa route des mafieux russes, des flics français, des macchabés, mais aussi une belle brochette de clampins. Hilarant, émouvant, attachant, minable, Joblard est l’antihéros d’un polar des bas-fonds. S’il existe d’abord dans les romans de Jean-Marc Royon, il se mue sur scène dans la peau de son auteur. Jean-Marc aime l’argot, et en abuse brillamment. Il aime « ce truc populaire, marrant, inventif, vivant ». L’auteur de Mazout et neutron a marqué toute une génération de dramaturges et pour cause : sa plume met l’encre entre un Coluche et un Cavanna et manie le langage au fleuret « quand on n’a rien, on peut toujours ouvrir sa gueule. »